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connaissances, attitudes et pratiques des mères de l'Aire de santé KAMULUMBA sur l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant

Par ILUNGA NSAMBAYI Clément • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueSanté Publique • TFC • 2021-11-26 • 1070 vue(s)

CONCLUSION Une bonne alimentation suffit pour couvrir les besoins nutritionnels des enfants Avant 6 mois, le tube digestif de l’enfant n’est pas encore en mesure de digérer convenablement les aliments ; au-delà de 6 mois il importe qu’en plus du lait maternel l’enfant soit supplémenté. Mais si l’allaitement n’est pas bien conduit, il résultera un problème nutritionnel physiologique conduisant au kwashiorkor, anémie nutritionnelle et le marasme. C’est ainsi qu’au terme de ce travail relatif à l’alimentation des nourrissons et du jeune enfant(les enfants de 0 à 24 mois), cas de l’aire de santé KAMULUMBA dans la communauté, nous avions émis les objectifs suivants :  Identifier tous les aliments d’après les connaissances, attitudes et pratiques des mères chez les enfants ;  Renforcer le respect d’observance d’alimentation de qualité de l’ANJE ;  Déterminer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques des mères en fonction des normes fixées. De ce fait, quelques méthodes et techniques nous ont aidés à atteindre ainsi nos objectifs. Ainsi, nous avons fait recours à l’observation directe, à l’analyse documentaire, à l’enquête par questionnaire qui nous a amené aux résultats de cette étude. A l’issue de nos investigations sur le terrain, nous avons constaté ce qui suit :  Nous constatons que la plupart des mamans ne sont pas informées de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant car elles ont un niveau d’études bas, soit 76% ; ensuite 50,2% des mères ne respectent pas la conduite de sevrage car elles donnent des aliments de complément avant 6 mois contre 49,8% qui attendent jusqu’à l’âge de 6 mois ;  La pratique de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant est négativement influencée non seulement par certaines professions exercées par les mères et le niveau d’étude plus bas, mais aussi par les conditions socio-économiques (revenus faibles) ;  Nombreux des mères enquêtées ne connaissent pas les conséquences du sevrage précoce, sinon elles changeraient des pratiques du fait de la multiplicité des problèmes de santé connu par les enfants sevrés majoritairement avant l’âge de 6 mois. Certes, une alimentation équilibrée et appropriée pour un enfant reste la clé de prévention des risques et conséquences à ce dernier sur tous les plans par le respect des normes et principes de l’ANJE.


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