CONTRIBUTION A LA GEOLOGIE LOCALE DU SYNCLINAL DE LUBUMBASHI

La capitale cuprifère de la République Démocratique du Congo repose, en grande partie, dans un bassin connu sous le nom du synclinal de Lubumbashi. Cette étude a été menée pour comparer les réalités géologiques et structurales de deux flancs de ce Synclinal. Le but a été atteint par l’approche méthodologique qui a consisté en l’usage des stratégies du lever géologique, mais également à l’utilisation du diagramme de Flinn et au mesurage des axes d’allongements X, intermédiaire Y et de raccourcissement Z des galets du Grand Conglomérat en vue de déceler l’empreinte tectonique.
Les investigations sur la lithostratigraphie ont révélé qu’il a des lacunes des formations de Lubudi et Sampwe dans le Groupe de Kundelungu. La comparaison entre les deux flancs du Synclinal de Lubumbashi montre que le flanc nord pend entre 60-80° SSW dans un contexte de chevauchement sur le flanc nord de l’Anticlinal de la Rwashi tandis que le flanc sud pend entre 40-60° ENE (dans la partie SE) et 70-80° ENE (dans la partie NW). Ce flanc correspond au flanc Nord de l’anticlinal déversé de Lupoto-Kisanga-Mukuene.
La recherche de l’empreinte tectonique sur les galets du Grand Conglomérat montre, d’une manière globale (par approche statistique), que l’aplatissement est dominant dans le flanc nord alors que dans le flanc sud, c’est plutôt la constriction qui domine. L’interprétation de ces résultats permet d’envisager qu’un régime de cisaillement simple (déformation rotationnelle) aurait prévalu dans le flanc sud et qu’un régime de cisaillement pur pourrait s’expliquer dans le flanc nord.
Le régime de cisaillement simple semble avoir joué dans toute la région de Lubumbashi induisant ainsi une déformation en constriction. Cette déformation est également observée dans la Partie Centrale de l’arc Lufilien et interprétée comme étant synchrone au stade 2 de la déformation. Cependant, il y a lieu de mettre des réserves compte tenu de la forme initiale des galets dans son paléo environnement qui nécessite une étude plus approndie pour évaluer l’impact de la sédimentologie et celui de la tectonique.

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