DEFIS DE LA POLITISATION DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE CONGOLAISE.
Par Fabrice bubala • Bibliothèque : Bibliothèque Publique • Droit • Mémoire • 2023-08-18 • 179 vue(s)
La politisation de l’administration publique congolaise s’opère par la dépendance permanente de l’administration publique vis avis de la politique, le non-respect du principe de neutralité de l’administration, le recrutement des animateurs de la fonction publique ne respecte pas les critères objectifs bien définis.
L’incidence de la politisation de l’administration publique sur l’Etat serait l’accroissement du taux élevé des détourneurs des derniers publics, l’augmentation des dépenses publiques à des fins personnelles ; sur les fonctionnaires serait la nomination des autorités politico-administrative sur base des critères obscures, le clientélisme politique et le clanisme ; enfin sur les administrés serait l'éloignement de l'administration par rapport aux administrés.
Pour élargir et approfondir cette réflexion aussi pertinente soit-elle, nous avons recouru à la méthode fonctionnelle relativisée de Robert King Merton et à certaines techniques dont l'observation directe, la technique documentaire ou l'observation désengagé et analyse des contenus.
Dans le premier chapitre nous avons défini tout d’abord les concepts principaux en rapport avec notre sujet de recherche, et quelques concepts secondaires cadrant avec notre thématique ensuite nous avons présenté un cadre théorique. Ceci nous a permis d’éclaircir quelques notions utilisées tout au long de cette étude.
En deuxième lieu nous avons présenté le deuxième chapitre qui a été consacré à démontrer le dynamique de la politisation de l’administration publique congolaise
Enfin nous avons présenté le troisième chapitre qui à présenter les manifestations et l’incidence de la politisation de l’administration publique et le développement de la RDC, ici nous avions essayé de démontrer que pour arriver a développé la RDC on doit a tout pris rendre l’appareil administratif plus efficace et indépendant en faisant recours a des reformes.
Les institutions administratives du Congo subissent les contre coups de la politique. Sous la colonisation, l'administration publique Congolaise a été marquée par une forte centralisation, en poursuivant une politique de domination, elle écarté les Congolais de la gestion des affaires publiques de leur propre pays.
Malgré la forme fédérale d'Etat du Congo en 1960 et les réformes de la décentralisation introduites à la fin de la deuxième République, la centralisation à outrance à continuer de dominer l'Administration publique Congolaise depuis son indépendance traduisant ainsi le monolithisme et l'autocratie des régimes qui se sont succédé.
Dès les premières heures de la révolution, le rétablissement de l'autorité sur l'ensemble du territoire du pays et la construction de l'Etat-Nation ont constitué les objectifs primordiaux du nouveau régime, l'un des moyens adaptés à la réalisation de ces tâches fut la création d'une part, unificateur qui devrait mettre fin aux querelles partisanes et réduire les tendances centrifuges. Des nombreuses mesures à caractère politico-administratif avaient été prises pour sortir l'administration publique Congolaise de l'emprise néfaste qu'exerçait sur elle l'environnement politique et la préparer aux nouvelles tâches.
Cependant, l'organisation administrative de la deuxième République qui s'est caractérisée par une instabilité institutionnelle chronique et incurable, des réformes sont entreprises sans objectifs définis, simplement pour changer. Pendant que la décentralisation est proclamée, c'est la centralisation qui est renforcée.
La politisation de l'administration publique fut concrétisée en mai 1970, lors du premier congrès extraordinaire et celui tenu en 1972 qui décrétait que le MPR constituait l'instance suprême du pays, les autres structures nationales devant fonctionner sous son contrôle.
L'administration publique paralysée par cet organe de plein pouvoir avec une logique : « le pouvoir pour le pouvoir, le pouvoir pour l'avoir, le pouvoir pour la gloire ». Sur ce, l'Administration du parti était quasiment l'administration de l'Etat.
La conjugaison de tous ces éléments aboutit au diagnostic global de l'improductivité de l'Administration publique que nous avons stigmatisée en ces termes : l'administration publique fonctionne mal, un certain nombre de maux la rongent, la paralysent, la rendent inopérante et improductive. Ainsi le non fonctionnement de l'administration paralyse le pays tout en constituant pour le pays une charge très lourde.
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