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ETUDE DE METHODE DE FIXATION ET DE RECOUVREMENT DE LA PRIME D’ASSURANCE A LUBUMBASHI. « CAS DE LA SONAS »

Par Glody Tshimbi • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueG.R.H • Mémoire • 2021-12-16 • 243 vue(s)

Notre étude est intitulé : « l’analyse des méthodes de fixation et de recouvrement de la prime de l’assurance à Lubumbashi, cas de la SONAS ». Pour entreprendre cette étude, nous sommes partie de l’observation selon laquelle les recettes annuelles sont inférieures aux prévisions durant toute la période de notre observation soit de 2013 à 2017 et nous nous sommes posé la question de savoir quels sont les facteurs expliquant l’inefficacité des méthodes de fixation et de recouvrement de la prime d’assurance à la SONAS ? Après avoir parcouru la revue de littérature en cherchant des différentes explications théoriques et empiriques sur la question en incluant les approches théoriques qui cadrent avec l’objet de l’étude, l’hypothèse retendue était que les facteurs qui expliqueraient l’inefficacité des méthodes de fixation et de recouvrement de la prime d’assurance à la SONAS sont d’ordre contextuel et contingent, c’est-à-dire ces facteurs sont endogènes et exogènes. Il s’agit de l’ignorance de la population, le manque de l’information, le manque de mobilisation de la SONAS, le manque de personnel qualifié, l’élévation du prix à l’adhésion à la SONAS, le manque de paiement régulier des sinistres à la SONAS. Pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche qualitative avec les entretiens semi directifs et la recherche documentaire. Le modèle d’Ishikawa nous ont aidé à analyser les données. Le résultat de cette étude montre que certaines inefficacités ne résultent pas uniquement d’un défaut d’allocation de facteurs de productions mai de l’inefficience x (théorie développée en 1978 par LEIBENSTEIN). Nous confirmons que les facteurs qui expliquent l’inefficacité des méthodes de fixation et de recouvrement de la prime d’assurance à la SONAS restent le manque de mobilisation de la SONAS, le manque de l’information, le manque de paiement régulier des sinistres des assurances, la décision politique qui est juxtaposée à celle de la gestion des entreprises publiques. Ce résultat confirme nos hypothèses néanmoins cette étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives de la recherche dans le futur. Du point de vue méthodologique, cette étude se limite à l’approche qualitative, avec des entretiens et la recherche documentaire.


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