les pratiques journalistiques à l'ère du numérique : Fact-checking face à la désinformation

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS  CONCLUSION Pour clore notre recherche, nous avons compris que le Web journalisme a permis aux journaux, à la télé et à la radio de s’affranchir de leurs contraintes physiques et psychologiques. Les journaux ont toujours su offrir un excellent résumé des nouvelles de la journée, mais ils manquaient de son et d’animation. La radio a apporté le son, mais sans l’image. La télévision a apporté l’image, le son et le mouvement, mais elle produit une expérience de masse et non personnalisée, qui ne peut pas par ailleurs retranscrire autant de détails qu’un journal papier. Et puis le Web arrive avec la première véritable révolution médiatique. Selon les besoins du consommateur, le Web peut être un journal ; il peut faire office de radio ou de télévision, voire de cinéma. Il peut être tout ce que nous voulons au gré de nos envies. Et pour une consommation consentie des services du Web, le fact-checking, nous facilite la tâche. L’internet aujourd’hui s’est imposé comme un élément clé du système mondial. En journalisme que pour toutes les autres industries : nous devons tous nous pilier au changement, et vite. Rien ne sera jamais plus comme avant. L’impression que les journaux dégageaient entre les années 1970 et 2000 sont du passé. Il est temps que nous cessions d’être nostalgiques, car le monde ne va pas s’arrêter de tourner pour-nous (RDC). Notre seule chance de survie, c’est d’accepter cette évolution et de nous y adapter aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Nous ne devons pas chercher à sauver la presse écrite et les médias locaux à tout prix, mais plutôt nous attacher à préserver le journalisme, particulièrement le type de journalisme qui tient tête aux puissants, éclaircit les zones d’ombre et rassemble les gens autour105 d’idéaux communs.  SUGGESTIONS Quant aux suggestions, nos proposition s’axent à 3 proportions : au pouvoir étatique, aux Etablissements de l’ESU et aux organes de presse.  Dans la profession journalistique, nos recommandations vont tout droit aux responsables des médias d’installer les laboratoires du facr-cheking dans leurs rédactions avec un personnel qualifié à l’appropriation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Les organes des régulions des médias doivent organisés les formations de remise en niveau sur l’utilisation du fact-cheking pour lutter l’emprise des infos sur la toile.  Les institutions étatiques en charge des Médias et Communication doivent créés des sites publics spécialisés au fact-cheking comme en France et aux états Unies. Adopter une loi règlementant les médias en ligne où l’octroi d’un espace numérique (Youtube, Site d’information etc....) doit-être conditionné.  Pour une perspective du développement du journalisme congolais, nous suggérons aux professeurs de méthodologie de l’information et de la communication d’intégrer la discipline du « fact-cheking » dans leur enseignement.

Autres Détails

Travail de fin du cycle du Master en Sciences de l'Information et de la Communication.Option : journalisme politique extérieure | Université de Kinshasa.