LES URGENCES GYNECOLOGIQUES SONT- ELLES DES URGENCES REELLES ?

Résumé

C’est une étude prospective menée au service des urgences gynécologiques et obstétricales du centre hospitalier Pierre Beregovoy de Nevers qui est une maternité de niveau 2B réalisant 1500 accouchements par an en moyenne avec comme objectif d’évaluer le type et le degré d’urgence des pathologies rencontrées. Cent soixante-sept patientes se sont présentées aux urgences gynécologiques entre le 15 mars et le 15 avril 2019.

Au total, 152 patientes (91 %) ne relevaient pas d’une consultation en urgence, et auraient pu être gérées en consultation « à froid ». Seules 15 patientes (9 %) relevaient de l’urgence chirurgicale ou médicale. Les douleurs et les méno-métrorragies représentent la quasi-totalité des motifs de consultation aux urgences gynéco-obstétricales. Les urgences gynécologiques sont majoritairement représentées par les menstruations ou des pathologies mineures ne relevant pas de l’urgence. Les vraies urgences qui ont consulté dans notre service sont rares. Une meilleure information du grand public sur la signification de l’urgence est souhaitable. La consultation en premier du médecin traitant doit-être privilégiée afin de ne pas encombrer inutilement les services d’urgences gynécologiques qui doivent se concentrer sur les vraies urgences et gérer les accouchements.

 Mots-clés : urgences gynécologiques, urgences réelles 
 

Autres Détails

Charmy EMONGO K’EMONGO
Assistant, Faculté de Médecine,
Université Patrice Emery Lumumba

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