OPPOSITION POLITIQUE ET SON IMPACT SUR LA DEMOCRATIE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Par BASA NTOLO Prosper • Bibliothèque : Bibliothèque Publique • Droit • Mémoire • 2023-09-25 • 147 vue(s)
Nous voici au terme de notre réflexion scientifique qui a porté sur le thème suivant : « opposition politique et son impact sur la démocratie en République Démocratique du Congo ». Il est crucial de retenir que l’idée primordiale de cette réflexion qui se veut scientifique était celle de savoir l’impact sur la démocratie et dans l’évolution de la pratique démocratique en République Démocratique du Congo.
Partant de l’objet d’étude, notre étude en présence a pour objet d’étude la démocratie donc, nous avons essayé de comprendre comment l’opposition politique peut avoir un impact sur l’applicabilité de la démocratie en République Démocratique du Congo.
Dans cette force d’idées, à titre de problématique, nous nous sommes posé deux questions primordiales lesquelles ont constitué le fil conducteur de cette réflexion scientifique et parmi ces préoccupations nous avons entre autres :
❖ Quel est l'impact de l'opposition sur la démocratie en RDC ?
❖ Comment la démocratie congolaise contribue-t-elle ou
fonctionnement de l'opposition politique ?
Pour arriver à vérifier les hypothèses, nous avons fait recours à un corps méthodologique et théorique. Partant de la méthode, nous avons fait recours à la dialectique matérialiste et pour l’articuler autour de notre travail nous nous sommes servis de ses postulats qui sont :
❖ La loi du changement : cette loi nous a permis de comprendre que le phénomène d’opposition n’est pas un phénomène définitif ou absolu donc, il peut être éradiqué au fil du temps.
❖ La loi de l’action réciproque et de la connexion universelle : cette loi nous a permis de comprendre que le phénomène d’opposition politique ne peut être étudié de manière isolée, c’est pourquoi nous avons essayé de mettre en relief les causes qui l’engendrent.
❖La loi de l’unité et de la lutte des contraires ou la loi de la contradiction : cette loi nous a servis de signifier que la lutte de contraire que nous menons dans cette étude est de comprendre que la RDC est un pays qui se veut démocratique, mais les actes que posent les tenants de l’ordre social établi sont contraires à la pratique démocratique, c’est par exemple les acteurs politique non privilégié à cause de son opinion sur la gestion de la Res publica.
❖ La loi de la transformation de la quantité en qualité ou la loi du progrès par bonds : cette loi nous a aidés de mettre sur pieds des propositions pour contourner l’opposition politique de telle sorte que le régime totalitaire ne soit pas implanté au sein du système socio-politique congolais et par conséquent basculer vers un régime polyarchique.
En ce qui concerne les techniques de récolte des données, nous avons jugé opportun de mettre exergue trois techniques consécutives qui sont l’observation directe, l’analyse documentaire et l’interview libre.
Au regard des théories explicatives, deux théories nous ont intéressé dans cette étude, il s’agit donc du matérialisme historique et de la théorie behavioriste de la démocratie.
En articulant le matérialisme historique dans notre étude, nous avons noté que les deux classes qui sont en lutte sont les hommes d’Etat d’une part et les adversaires politiques d’autre part. Cette lutte est expliquée par les intérêts antagonistes.
Outre ce qui précède, la théorie béhavioriste de la démocratie en l’élucidant dans notre étude, nous avons précisé que la RDC est un pays qui veut démocratique, mais il s’observe un problème de l’applicabilité effective de la démocratie, c’est par exemple les acteurs où les adversaires politiques à cause de leurs opinions sur la gestion de la chose publique, or dans un régime qui se veut polyarchique, il est nécessaire que plusieurs classes politiques puissent interagir sur la scène politique et le contraire.
Outre ce qui précède, en ce qui concerne le contenu de notre travail, de prime à bord, nous avons parlé du cadre conceptuel et théorique où nous avons donné un sens aux différents concepts clés ainsi que l’articulation des théories explicatives du phénomène étudié ; deuxièmement, nous nous sommes focalisés sur la présentation de champ d’étude qui est la République Démocratique du Congo en passant par le bref aperçu historique, la situation géographique ainsi que la situation économique ; troisièmement nous avons attardés notre réflexion scientifique sur la démocratie et le rôle de l'opposition politique en RD Congo .
Au regard de tout ce que nous venons d’évoquer dans la problématique et en rapport avec les questions qu’on s’est préalablement posées, nous supposons que dans un premier temps.
A. l'impact est positif de l'opposition sur la démocratie en RDC, dans le cas où l'opposition se fondent sur la défense de valeur démocratique : État de droit, le respect de droit de l'homme, la plumonter des intérêts du peuple, la réceptivité, la recevabilité, la paix et la défense des intérêts du peuple...
B. L'impact est négatif, lorsque l'opposition en visage un repositionnement politique : partage du gâteau : poste politique, intérêt politique individuel et l'égoïste, personnification, confiscation de Droit et intérêt du peuple au profit de la minorité ainsi que le repositionnement de même classe politique. Ouverture intentionnelle et marchandage politique. Marchandage politique c'est les opposants qui agissent au nom de la démocratie pour les intérêts des étrangers et personnels.
Notons aussi qu’en ce qui concerne, la démocratie congolaise ne permet pas un bon fonctionnement de l'opposition à cause des obstacles ci-après' imitation de liberté de manifestations, arrestations arbitraires des opposants, organisation de procès des intentions contentieux électoraux inégaux. Et la politisation de la gestion de la chose publique.
Pour clore, nous disons et affirmons que nos hypothèses émises au regard de la problématique sont dans un sens tout comme dans l’autre affirmées.
Pour contourner l’opposition Politique en République Démocratique du Congo et par ricochet installer un régime polyarchique, nous avons fait quelques recommandations aux animateurs privilégiés de la vie politique et parmi ces recommandations nous avons notés :Les tenants de l’ordre social établi doivent intérioriser à leur esprit que dans un système qui se veut démocratique il doit y avoir la coexistence des partis politiques de toute tendance et accepter que les leaders de ces partis ainsi que leurs adhérents puissent jouir de certaines libertés fondamentales, par exemple leur donner la possibilité d’émettre leurs opinions quant au regard de la gestion de la chose publique ;
Nous demandons aux hommes d’Etat d’être attaché aux valeurs républicaines affirmer comme cadre d’où doit émaner l’honorabilité des hommes et des femmes appelées à présider les affaires publiques car c’est par l’attachement à ces valeurs qu’il leur sera possible par exemple de se méfier à l'opposition politiquement ceux qui ne partagent pas les mêmes convictions politiques qu’eux ;
Les opérateurs politiques doivent intérioriser la tolérance des autres et non l’intolérance car ils sont toujours en face d’un autre individu ou d’un autre groupe d’individus qui pensent autrement qu’eux, par conséquent, ils doivent l’accepter et surtout l’écouter,
Dans un régime polyarchique, les opérateurs politiques privilégiées doivent savoir que le pouvoir d’Etat est circulant car il peut partir d’un camp politique vers un autre et par conséquent, le pouvoir politique n’est pas l’apanage d’une seule classe politique, mais plutôt des plusieurs formations politiques et dans cette lignée d’idées, ils doivent intérioriser la notion de l’alternance démocratique.
En fin, les tenants de l’ordre social établi doivent comprendre que ce n’est pas seulement l’opposition politique qui est un moyen par excellence pour s’accrocher le plus longtemps possible au pouvoir, mais ils doivent comprendre dans d’autres mesures que la gestion saine et orthodoxe des affaires de l’Etat reste et demeure un moyen incontournable dans son incontournable pour se pérenniser au pouvoir.
Autres Détails
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du Grade de Licencié en Sociologie.
Directeur : prof André LISONGOMI BATIBONDA Année Académique 2022-2023
Commentaires (0)
Aucun commentaire pour l'instant