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services publics virtuels et développement culturel en République Démocratique du Congo, Regard sur les écoles privées dans la ville de Lubumbashi

Par Kibambe Albert • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueSPA • Mémoire • 2021-12-16 • 231 vue(s)

CONCLUSION Nous voici arrivé au terme de notre travail qui a porté sur « services publics virtuels et développement culturel en République Démocratique du Congo, Regard sur les écoles privées dans la ville de Lubumbashi » Dans notre étude, après avoir constaté la prolifération des écoles privées et le désengagement de l’Etat dans la création des écoles publiques, nous nous sommes posé la question majeure « quelles sont les conséquences de cette prolifération d’écoles privées ?  » En guise d’hypothèses, nous avons supposé que la prolifération d’écoles privées serait à la base de l’inefficacité du système éducatif congolais, de l’accroissement du taux d’analphabétisme, des inégalités profondes et grandissantes et de l’apparition des écoles buissonnières. En effet pour bien mener notre recherche et arriver à la rédaction de ce travail, nous avons fait appel à la théorie fonctionnaliste. Pour ce qui est de la méthode nous avons opté pour la méthode fonctionnelle ; enfin pour ce qui est de techniques, nous avons mis notre dévolu sur les techniques suivantes : la technique documentaire, la technique d’observation directe et le questionnaire. Le travail a été subdivisé de la manière suivante : outre l’introduction et la conclusion, il a quatre chapitres éclatés en sections. Le premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel. Dans ce chapitre, il nous a été question de définir les concepts clés, entre autres : service public virtuel, développement culturel, école privée. Avant de parler de services publics virtuels, nous avions trouvé plausible d’aborder de prime à bord la notion de service public au sens organique et au sens matériel. Dans la deuxième section intitulé développement culturel, il a été question de décortiquer la notion du développement avant de parler du développement culturel. Le deuxième chapitre est intitulé « généralité sur le système éducatif congolais ». Il nous a été question de parler de l’historique du système éducatif et de son organisation et fonctionnement actuel. Le chapitre troisième a, quant à lui, porté sur la présentation du complexe scolaire « Age d’or » dans la ville de Lubumbashi. Dans ce chapitre, nous avons donné l’historique, l’organisation et fonctionnement de cette école. Le quatrième chapitre a porté sur l’impact des écoles privées sur le développement culturel. Il a été question de parler tour à tour de : l’accroissement du taux d’analphabétisme, l’inefficacité du système de l’éducation, les inégalités profondes et grandissantes, les écoles non viables. Les résultats obtenus dans la rédaction de ces chapitres sont venus affirmer nos hypothèses et nous disons que le service publics virtuels et plus particulièrement les écoles privées ne contribuent pas du tout au développement culturel dans la ville de Lubumbashi par le fait qu’elles favorisent l’accroissement du taux d’analphabétisme, l’inefficacité du système éducatif congolais, les inégalités profondes et persistantes et l’apparition des écoles buissonnières. En considérant cette situation, nous suggérons aux acteurs politiques provinciaux et nationaux à qui reviennent les compétences de l’éducation primaire et secondaire d’un côté et de l’enseignement supérieur et universitaire de l’autre côté, de faire en sorte que la délivrance des écoles publiques soit adaptée au rythme de la croissance de la population scolarisable en augmentant le nombre d’écoles publiques par rapport aux écoles privées. Pour ce qui est des écoles privées, loin de nous l’idée de les faire disparaitre, mais que la priorité de leurs activités soit la réalisation de l’intérêt général et non la réalisation du profit car, l’éducation reste le socle du développement de toute une nation. Les études portant sur les services publics virtuels ou du développement culturel font et ferons toujours débat et objet des rédactions scientifiques. Ainsi, nous ne sommes pas parvenus à épuiser leurs contenus et nous ne pouvons pas, par conséquent, prétendre être le premier ni le dernier à élaborer un travail scientifique y relatif. A cet effet, nous ouvrons la brèche aux futurs chercheurs voulant mener des recherches sur un sujet semblable au notre, étant donné que la science est dynamique.


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