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CONTRÔLE DE GESTION ET PÉRENNITÉ ORGANISATIONNELLE cas de la SNCC

Par Tambwe kangubila Flory • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueEconomie • Mémoire • 2023-03-16 • 210 vue(s)

CONCLUSION GENERALE Conclure un travail scientifique ne signifie pas épuiser toute la matière, encore moins atteindre ses fins, mais c’est marquer un nouveau point de départ pour tout chercheur intéressé par cette dernière. Notre étude a porté sur le contrôle de gestion et la pérennité organisationnelle. Pour bien mener cette étude, il nous a semblé utile de poser une problématique autour de deux questions, laquelle nous a permis d’orienter nos recherches et de faire des analyses approfondies à savoir : • Comment le contrôle de gestion influence-t-il la pérennité organisationnelle au sein de la SNCC ? • Quels sont les facteurs explicatifs de l’efficacité organisationnelle d’une entreprise cas de la SNCC ? Pour arriver à notre fin, nous avons utilisé la méthode, analytique. A celle-ci nous avons joint l’approche quantitative, à travers la méthode comparative et l’inférence statistique, elle nous a permis de ressortir les données, de bien appréhender la relation entre le contrôle de gestion et la pérennité organisationnelle. A ces méthodes nous avons associé, la technique documentaire, celle-ci nous a permis de réunir les informations nécessaires à la rédaction de notre texte écrit ayant trait à notre sujet d’étude à savoir : quelques ouvrages généraux, quelques ouvrages spécialisés sur la gestion. A l’aube du travail, nous avons constaté que : Le constat fait au sein de cette entreprise publique est que : 9. Sa structure financière ne répond pas à la norme de l’équilibre financier minimum, 10. Ses résultats réalisés sont toujours négatifs à tels enseigne que le report de ses résultats affecte les capitaux propres, 11. Le vieillissement de ses matériels, immeubles et de son personnel, 12. L’incapacité d’honorer ses dettes à court terme, 13. L’incapacité de recouvrer ses les créances auprès de ses débiteurs, 14. L’incapacité de payer ses travailleurs, 15. La croissance vécue par les autres modes de transport ne permet pas aussi la SNCC de se redresser à cause de la concurrence lui imposée par les trucks et bus. 16. Les subventions de l’Etat sont existantes mais la qualité des équipements et les montants de fonds n’arrivent pas à couvrir le besoin de la SNCC. Les résultats obtenus dans le cadre de ce travail nous ont révélé ce qui suit : le programme de transport de la société nationale de chemin de fer, présente un taux de réalisation de 49%, 40%, 23%, 17,6% respectivement en 2018, 2019, 2020, 2021 ; soit une régression considérable des prestations des services de 9% entre 2014 et 2015, 17% entre 2015 et 2016 puis 5% entre 2019 et 2020, puis une régression de 0,1% en 2021 Pour ainsi dire que la SNCC perd sa position sur le marché de transport par rapport à ses concurrents, conduisant ainsi à l’accumulation successive des pertes d’exploitation et du résultat net de l’exercice. D’où une contreperformance se dégage en opposition de l’existence du contrôle de gestion au sein de l’entité sous examen. Partant du même tableau, il en résulte que la réalisation est fortement expliquée par une prédominance du programme voyageur lequel, malheureusement connaisse aussi une diminution croissante de son exécution, soit 58%, 53%, 26%, 21% des réalisations globales par année d’étude allant de 2018 à 2021. On peut ainsi dire que la SNCC perd progressivement la part de son marché voyageur (transport des personnes physiques); soit une perte globale de 37% d’exécution du budget voyageur tout au long de notre étude. En accordant plus de regard sur le budget minerai, la lecture du tableau N°4 montre que la société perd progressivement le marché de transport des minerais, cette perte de sa part de marché est exprimé à 29% des réalisations budgétaires de 2018 à 2021. Le programme de transport des marchandises représente la part la plus faible dans la contribution à la réalisation du programme, soit 35%, 24%, 19%, 11%, des réalisations par année. Cette situation comme celles précédentes décrites, montre une situation préoccupante de quant à la survie de l’entreprise. En gros, le taux d’écart par rapport à la situation générale de la société reste ainsi défavorable, décrivant une perte de la part des marchés sur le secteur de transport en tant société de service. Ce taux s’élève à 51%, 60%, 77%, 82, 4% , 82,5% suivant les années d’étude. Cette croissance progressive et exceptionnelle du taux d’écart montre ainsi la perte des marchés constatés précédemment Les résultats que nous avons obtenus, nous ont permis de confirmer notre hypothèse selon laquelle, au sein de la Société Nationale des chemins de fer, le dysfonctionnement en matière de contrôle de gestion est lié à l’immixtion du politique dans le management, au vieillissement de l’outil de production, à une politique défavorable à l’éclosion économique des entités, à la perte des marchés, à la démotivation du personnel, à l’ineffectivité du contrôle de gestion et à l’absence d’autonomie de la fonction du contrôle de gestion. Ceci étant, le contrôle de gestion influe sur la pérennité organisationnelle au sein de la SNCC mais de manière négative dans la mesure où elle fait face à beaucoup d’obstacles. Nous ne prétendons pas avoir fait un travail parfait, moins encore exhaustif, c’est sur ces considérations que nous mettons un point final à la présente étude .


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