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Evolution du taux directeur dans le marché de change en RDC

Par KENY MEMOIRE • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueEconomie • Mémoire • 2021-12-16 • 183 vue(s)

Au terme de cet intéressant parcours sur le sujet de notre travail formulé selon les termes. Evolution du taux directeur dans le marché de change en RDC ; nous nous résumons que le taux directeur de change résulte sur tout marché de change libéralisé, de rajustement des taux de change de différents marchés d'un pays au d'une autre région économique donnée. En effet, les agents économiques qui achètent ou vendent des marchandises à l'étranger détiennent des encaisses en devise ou peuvent se procurer ces encaisses auprès de leurs banquiers. Le taux de change est alors défini comme le prix de la monnaie nationale en devise (définition ou certain) ou le prix de la devise par rapport à la monnaie nationale (définition à l'incertain) le taux de change représente le lien entre les structures des prix et coûts monétaires d'un pays et des pays étrangers. Les prix des biens et services de change se veut le traducteur monétaire des termes de l'échange et le régulateur de l'échange international. Longtemps laissé fixer d'autorité par les banques centrales au moyen de leurs diverses interventions sur le marché de change (régime de change fixe) le taux de change résulte après les années 1973 des forces de l'offre et de la demande de ce marché (régime de change flottant). En RDC, il existe un marché de change réglemente par la BCC dont l'évolution est traduite par la température politico-économique du pays. Dans le cadre de la libéralisation des opérations de change telle que stipulée dans la réglementation du change, en vue d'assurer le bon fonctionnement et le développement du marché des changes en RDC deux taux de change coexistent : celui du marché libre qui se détermine par la confrontation des offres et demandes des transactions en devise (taux parallèle) et celui que publie quotidiennement la BCC qui est le taux officiel et indicatif (taux directeur de change). L'écart entre les taux est relativement petit vu que le taux officiel se détermine par la moyenne pondérée, par les volumes des devises des taux de change parallèle. Dans un avis au public de la BCC paru en janvier 2008, le gouverneur JC MASANGU a déclaré que depuis le début du mois de novembre 2007 jusqu'à ce jour, l'économie Congolaise est confrontée à une certaine surchauffe au niveau taux des marchés de change, des biens et services que celui de la monnaie. Sur le marché de change, le déséquilibre consécutif à l'offre entraine la dépréciation décrite sur les trois marchés résultent principalement de l'accentuation des déficits de secteur public à partir de fin octobre 2007 » Quant à l'influence du taux de change sur le niveau général des prix nous avons vérifié économétriquement une corrélation entre ces deux variables. Il s'est nettement dégagé que le taux de change et l'indice général des prix évoluent dans le même sens par ailleurs, la citation suivant du gouverneur de la BCC de même AVIS AU PUBLIC appui notre test : « sur le marché des biens et services, le coût de la vie mesuré par l'inflation se situe en prolongeant la tendance sur l'année à 120/0 contre un objectif de 100/0 pour 2008. Cette hausse du niveau général des prix procède notamment de l'excès des moyens de paiement en circulation ». Eu égard aux statistiques marquant l'évolution de ces cours de change en RDC reprises dans le tableau N02 de notre travail, il se dégage que dès le lancement du FC (1998), il s'est déprécié à une allure dépassant 1000/0. Suite aux guerres d'agression que le pays a connu, le rythme s'est accentué, plongeant l'économie en hyperinflation soutenue par ailleurs par la mesure du décret-loi 177 du 08 Janvier 1999 aux fins d'accroitre l'offre des devises dans le circuit bancaire et de lutter contre la dollarisation de l'économie. C'est ainsi que le gouvernement a procédé à des assouplissements successifs des dispositions du décret-loi précité autorisant les transactions en monnaies étrangères à l'intérieur de la zone de libre circulation monétaire. C'est dans le cadre de ces mesures d'assouplissement assortis à une relative stabilité politico-économique


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