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Impact du contrôle de Gestion sur les recettes fiscales. Cas de la Direction Générale des Impôts (DGI Lubumbashi)

Par Umba Lenge • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueEconomie • TFC • 2023-06-26 • 270 vue(s)

CONCLUSION GENERALE

Pour terminer, le présent travail de fin de cycle avait porté sur la « Contrôle de gestion et recettes fiscales dans une régie financière » et notre regard a été jeté sur la DGI Lubumbashi pendant une période de 5 ans allant de 2017 à 2021. Et la question de recherche en termes de problématique était posée de manière suivante : « Quel est l’impact du contrôle de gestion sur les recettes fiscales de la DGI ? »

Nous avons tenté de répondre de manière provisoire à cette question en formulant des hypothèses suivantes :

1°) Le contrôle de Gestion impacterait positivement sur la situation des recettes fiscales et non fiscales des régies financières dans le sens qu’il permet aux gestionnaires et dirigeants de ces régies d’outil indispensable pour l’efficacité et la performance de l’entreprise, car sans ce contrôle l’avancement des activités de l’entreprises sera difficile.

2°) Le contrôle de Gestion est un outil précieux et capital pour un bon fonctionnement des activités des entreprises et il influence positivement sur les recettes ou les profits à réaliser par l’entreprise. La vérification de ces hypothèses a nécessité l’utilisation de certaines méthodes et techniques. C’est ainsi que nous avions utilisé la méthode comparative et statistique, ainsi que la technique documentaire et celle d’interview dont l’utilité a été décrite dans l’introduction de ce travail.

Après avoir mis en application les différentes méthodes et techniques citées ci-haut, nous avons abouti aux résultats suivants :

1°) En ce qui concerne les réalisations de recettes fiscales, l’étude a montré qu’au 31 décembre 2021, la DGI avait globalement recouvré un montant de 642 549 milliards de FC pour un objectif annuel de 650 231 milliards, soit un taux de réalisation de 98,81% et que le plus fort taux de réalisation annuelle sur la période de notre étude était celui de 2019, soit 100,96%. Ceci nous a poussé à confirmer notre 1ère hypothèse qui disait que la faible mobilisation des recettes impacterait négativement sur les prévisions, car la DGI n’a pas réellement réalisé ce qu’elle avait prévu.

Cette étude a également fait apparaitre que les compensations de recettes fortes de 2019 représentent globalement 10,59% et que pendant cette année, les plus fort taux de compensations ont été observés aux mois de décembre et de février avec respectivement 37,53% et 16,41% et dans une moindre mesure au mois de mai avec 10,55% et tous les autres mois ont présenté un taux de compensation inférieur à 10% des recettes recouvrées.

2°) Pour les années 2020-2021, les réalisations de Janvier à Mai 2020 sont supérieures à celles de 2021 et la tendance est renversée seulement en Juin, Juillet et Aout et à partir de Septembre, cette tendance est revenue supérieure à celle de 2021. Les réalisations de 2021 ne sont supérieures à celles de 2020 que de Juin à Aout.

3°) L’analyse des recettes par origine nous a fait voir que seuls les recouvrements sur les restes à recouvrer (Antérieurs) ont été grands sur la période de 2019, soit de 110,542 milliards de FC ou 12,02% des recettes réalisées et que la plus faible performance a été observée au niveau des droits d’enregistrement qui ressortent à 8,241 milliards de FC soit une moyenne mensuelle de 686,75 millions et représentent 0,90% des réalisations.

En bref, le contrôle de gestion a impacté positivement sur les recettes de la DGI qui a connu un bon pourcentage de réalisation de ses différentes prévisions faites sur nos cinq ans de recherche, grâce à la prise de décisions meilleures de gestion prises par les dirigeants en ce qui concerne la mobilisation des recettes fiscales.

Etant donné que tout travail scientifique a toujours eu des limites, en voici celles de celui-ci :

1°) Sur le plan méthodologique, cette étude est limitée par le fait que ses résultats sont basés sur une étude qui a utilisée l’approche quantitative avec la méthode comparative et statistique, ainsi que la technique documentaire et celle d’interview pour collecter des données. Ainsi, d’autres chercheurs peuvent approfondir nos résultats en utilisant l’approche qualitative avec la méthode d’enquête et la technique de questionnaire.

2°) Du point de vue empirique, notre étude a été menée à la DGI. Les chercheurs qui trouveront mieux d’enrichir cette étude peuvent prendre une autre régie financière comme la DGRAD de la ville de Lubumbashi soit dans une autre province.

C’est par ces termes que nous mettons un point final à cette recherche scientifique et étant donné que l’homme est par nature imparfait, nous n’estimons pas avoir fait un travail exhaustif, car la matière fiscale est très vaste et d’autres chercheurs pourront apporter leurs contributions en guise de complément. 
 


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