Ce contenu est entièrement accessible après abonnement à la bibliothèque

La gestion prévisionnelle et les recettes d’une régie financière. Cas de la DRHKAT.

Par DIBAYA DIKOLE DAVID • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueGestion financière • TFC • 2021-11-26 • 741 vue(s)

CONCLUSION Nous voici aux termes de notre travail scientifique qui porte sur la gestion prévisionnelle et les recettes d’une régie financière. Cas de la DRHKAT. Nous avons observé les prévisions ne sont pas égales aux réalisations des recettes de la DRHKAT. Ce qui explique l’inefficacité de la Régie financière dans les techniques de maximisation des Recettes étant donné que le système fiscal congolais est auto déclaratif c’est-à-dire le contribuable lui-même déclare sa richesse en calculant le montant à Suite à ce phénomène, nous avons voulu montrer aux entités publiques l’efficacité d’une Régie financière et la maximisation des Recettes fiscales a la DRHKAT. En effet, notre question de départ était formulée en ces termes : Pourquoi la DRHKAT ne maximise pas les recettes fiscales ? Après avoir parcouru la revue de littérature, en cherchant les différentes études théoriques et empiriques notre question de recherche était formulée de la manière suivante : Quels sont les facteurs endogènes et exogènes qui expliquent la faiblesse de la gestion prévisionnelle dans la maximisation des recettes a la DRHKAT ? Les hypothèses retenues étaient que les facteurs endogènes et exogènes qui expliquent la faiblesse de la gestion prévisionnelle dans la maximisation des recettes seraient d’ordre contextuel et contingent c’est-à-dire ces facteurs endogènes et exogènes, il s’agit de : l’incivisme fiscal, le détournement des fonds publics, le faible salaire des agents, la présence des agents fictifs et non mécanisés à la DRHKAT, le phénomène intouchable et la décision politique qui influence la décision de gestion de la DRHKAT. Ainsi pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche mixte, méthode quantitative et méthode qualitative ainsi qu’aux techniques d’entretien, d’observation directe et documentaire nous ont servi dans la collecte et d’analyse des données. Pour ce faire nous avons focalisé notre étude sur la gestion prévisionnelle et les recettes d’une régie financière. Les résultats de cette étude montrent l’évolution des taux d’exécution moyenne pendant les trois années sous études, respectivement de 61,3% 2017, de 51,3% en 2018, de 53,4% en 2019 et de 46,4% en 2020. Par apport à la performance de la DRHKAT, nous avons constaté après analyse et traitement des données à notre disposition que tous les objectifs n’ont pas été atteints à 100%, mais nous avons constaté l’inefficacité dans la réalisation des prévisions, qui du reste, ont été toujours supérieures par rapport aux réalisations des recettes de la DRHKAT. Une faiblesse dans la maximisation des recettes fiscales est vécue dans les chefs des autorités du service de fiscalité. Le résultat confirme nos hypothèses d’une part et il reste mitigé d’autre part. Néanmoins, cette étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives dans le futur : - Du point du méthodologique, elle se limite à l’approche mixte avec les entretiens semi directif et la recherche documentaire. Nous pensons que d’autres recherches plus approfondies peuvent enrichir nos résultats en faisant les études longitudinales ; - Du point de vue théorique, cette étude s’est inspirée à la théorie de l’accroissement économique et la théorie basée sur le rôle de l’impôt. Elle peut être complétée par la théorie de jeux d’acteurs pour comprendre les interactions entre les différentes parties prenantes ; - Du point de vue analyse, cette étude a utilisé la théorie contextualiste et la théorie de contingence, elle peut être approfondie par d’autres théories d’analyse pour une amélioration des études antérieures.


Autres Détails


Créer un compte ou Connectez-vous   pour obtenir le contenu

Partager

Commentaires (0)

Créer un compte ou Connectez-vous   pour commenter

Aucun commentaire pour l'instant

Contenus relatifs