LA PROBLEMATIQUE DE L’ACCAPAREMENT DES TERRES EN MILIEU RURAL DU TERRITOIRE DE KABARE : CAS DU VILLAGE DE MBOBERO

CONCLUSION Le questionnement au cœur de cette étude a porté sur la source et la perception des paysans face à l’accaparement des terres par les autorités publiques. L’étude s’y est focalisée à partir de l’hypothèse selon laquelle la source de ce phénomène était due au problème du certificat d’enregistrement de propriété foncière et que les paysans percevraient l’accaparement des terres comme une sèche violence qui profane le droit foncier et se réalise par les Elites locales qui ont le pouvoir des autorités politico-administratives dans la société. Une démarche méthodologique du genre d’analyse mixte (qualitative et quantitative) faisant recours à des focus groups et des interviews individuelles et l’analyse statistique axée sur le logiciel SPSS 20, a conduit principalement à un résultat principal qui montrent bien que le problème de l’accaparement à Mbobero n’est pas dû au droit foncier, mais à la raison du plus fort car l’accapareur a eu à exproprier les paysans dont la terre de certains était couverte par un certificat d’enregistrement (titre foncier). Ce résultat suggère, dans le chef des victimes de l’accaparement des terres, de développement d’esprit de jusqu’au-boutisme dans les revendications de leurs droits, peu importe le prix qui en serait la mort. Il faut donc aller au-delà du gémissement, comme c’est désormais le « cas classique » des Congolais : l’attentisme.

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Mémoire présenté par MATUMUABIRHI MURHABAZI Elias Aiza En vue de l’obtention du titre de licencié en sciences économiques
OPTION : ECONOMIE RURALE
UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU (U. C. B.)
Directeur : Prof Ordinaire MUHINDUKA DI-KURUBA
Co-Directeur : Assistant Christian MWEMEZI