le microcrédit et l'émergence des micros et petites entreprises dans la ville de Lubumbashi. Cas de l’IMF Finca

CONCLUSION GENERALE Notre travail a consisté sur le microcrédit et l'émergence des micros et petites entreprises dans la ville de Lubumbashi. Cas de l’IMF Finca. Pour entreprendre cette étude, nous sommes partis de l'observation selon laquelle sur les 10 groupes solidaires qui ont reçu un microcrédit auprès de l'IMF Finca aucun d'entre eux n'a émergé pour devenir une MPE ou une PME entre 2016 et 2018 La question centrale dans cette étude est la suivante : Pourquoi les groupes solidaires ayant obtenus les microcrédits auprès de l'IMF Finca, n'émergent pas pour devenir des MPE/PME L'hypothèse retenue était que les groupes solidaires ayant obtenus les microcrédits auprès de l'IMF Finca n'émergent pas pour devenir des MPE/PME pour deux raisons essentielles qui sont endogènes et exogènes : Les raisons exogènes : le volume des microcrédits, le taux d'intérêt et le délai de remboursement qui semble être court, Les raisons endogènes : l'absence d'une culture entrepreneuriale, la faiblesse de profit (bénéfice) réalisé dans les différentes activités. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons fait recours à l'approche qualitative et l'analyse de contenu thématique. Nos résultats de recherche ont consisté à l'analyse des grilles des entretiens avec les présidentes des groupes solidaires ciblés, Sur le nombre total de 10 groupes solidaires ciblés de l'intervalle entre 2016 à 2018 soit un effectif de 1 92 personnes ayant bénéficiées du microcrédit Finca nous nous sommes rendus compte par nos analyses qu’aucun groupe ni membre d’un groupe n’a émergé pour atteindre le niveau entrepreneurial suite au montant octroyé trop faible ainsi que le taux de remboursement plus supérieurs par rapport au bénéfice engendré. Le montant individuel bénéficié par chaque membre des groupes s'élève de 30$ à 206$, bien que la durée de remboursement varie entre 6 à 8 mois cela n" impact pas la rentabilité des crédits accordés. Le taux d'intérêt est plus élevé de 20% du montant bénéficié par chaque membre du groupe et surtout les membres des groupes solidaires n'arrivent pas à réaliser des bénéfices qui peuvent leur permettre d'émerger les MPE/PME. A travers ces résultats obtenus après enquête sur terrain, nos hypothèses sont confirmées. Ainsi, ce travail étant une œuvre humaine, nous prétendons n’est pas avoir tout fait ; c’est ainsi que ce travail ouvre une brèche pour les autres chercheurs qui pourront aborder ce thème sous un autre angle afin d’y apporter une contribution pour faire avancer la science.

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