MORT AU CONGO : Meurtre Patrice Lumumba

A la fin juin 1960, la Belgique a abandonné à la hâte son vaste colonie du Congo au premier gouvernement démocratiquement élu du pays. Le Premier ministre Patrice Lumumba, un nationaliste africain talentueux et débridé, a dirigé la nouvelle république. Leader charismatique, Lu mumba avait de grands espoirs de diriger son nouvel État vers une place honorable sur le continent et dans la communauté politique mondiale. Pourtant, la stabilité dans la nation qui vient de naître s'est immédiatement effondrée. Une armée congolaise mutinée a semé le chaos et la Belgique a dépêché son armée pour protéger les citoyens belges. Dans le lointain sud-est du Congo, la province de Ka tanga a fait sécession. Au milieu de l'été, les Nations Unies étaient intervenues avec des troupes de maintien de la paix de divers pays. Les communistes de l'Union soviétique et les dirigeants africains les plus affirmés ont vu une opportunité d'éloigner le continent de la domination des anciens empires européens. Craignant la propagation du communisme, les États-Unis ont manœuvré dans les coulisses.

En janvier 1961, six mois après sa détention, Lumumba est assassiné au Katanga. Le 13 février, des fonctionnaires du Katanga ont annoncé sa mort, mais avec une histoire si loufoque que presque personne n'y croyait. Des manifestations furieuses ont eu lieu dans le monde entier. Dans une dénonciation fulgurante, l'Union soviétique a blâmé les puissances impériales et a demandé aux États-Unis 

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