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REGARD CRITIQUE SUR LA PARTICIPATION DE LA FEMME DANS LA CONDUITE DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Par Lucie YOBILA Assistante • Bibliothèque : REVUE M.E.S RIDSR.I • Article • 2023-05-10 • 115 vue(s)

CONCLUSION L’égalité des sexes et l’émancipation des femmes ne sont pas seulement des droits humains. Ils sont indispensables au développement inclusif, équitable et durable de la RDC. Pour atteindre ces objectifs, il est fondamental d’améliorer et d’encourager la participation des femmes à la diplomatie. Parmi les institutions les plus à même de le faire, les représentations diplomatiques sont très bien placées. Or, moins de 15% des missions diplomatiques ou postes consulaires de la RDC sont occupés par des femmes dans le monde. Ce qui prouve bien que l’Etat congolais doit déployer un effort pour appuyer la participation des femmes dans sa politique étrangère. En principe, les femmes ont les mêmes droits et possibilités que les hommes de représenter le Gouvernement à l’échelon international. Toutefois, le taux de femmes représentant la RDC dans les institutions et organismes internationaux demeure très faible. Pour exemple, la RDC compte une femme à la francophonie et une autre à l’ONU. Dans les postes diplomatiques, les femmes représentent 7,8%, soit cinq ambassadrices sur 64 postes diplomatiques. Pourtant, ce ne sont pas les compétences qui manquent et les femmes ont déjà démontré leur efficacité, leur capacité et leur subtilité dans la diplomatie ainsi que leur aptitude dans la gestion et règlement des conflits. Au regard de ce tableau sombre ci-haut présenté, il est impérieux de favoriser la représentation de la femme au sein des organes de décision et de représentation de la diplomatie par la mise en œuvre de la loi sur la parité et la prise des mesures temporaires obligatoires et contraignantes. Au demeurant, à travers cet article, nous avons ainsi posé le jalon pour la conduite en République Démocratique du Congo d’une politique étrangère qui tienne compte de la place et du rôle de la femme. Puisse cette étude servir, dès à présent, de cadre de référence utile à une réflexion exigeante et marquer du sceau de l’excellence un nouveau cap vers l’émergence d’un leadership politico-diplomatique féminin dans le pays de Patrice Emery Lumumba.


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Lucie YOBILA Assistante, Faculté des Sciences Sociales Université de Mbandaka


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