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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : EVALUATION DES PROGRAMMES D’AJUSTEMENT MIS EN ŒUVRE EN RDC 1976 – 2012

Par KASONGO MUNGANGA Constantin • Bibliothèque : REVUE M.E.S RIDS • Economie • Article • 2023-05-09 • 87 vue(s)

Résumé Les pays en développement et plus particulièrement les pays africains ont longtemps souffert des conséquences désastreuses générées par les déséquilibres macroéconomiques : inflation et hyperinflation, recul de la croissance économique et chômage, surendettement et insolvabilité de l’Etat. Pour éradiquer ces déséquilibres, sources des crises de leurs économies, les pays africains ont recouru à l’application des programmes d’ajustement, d’abord dénommés Programmes de Stabilisation Economique et après, à partir des années 1980, Programmes d’Ajustement Structurel. Ces programmes visaient l’élimination des déséquilibres économiques tant intérieurs (excès de l’absorption (demande), déficit budgétaire, émissions monétaires excessives) qu’extérieur : le déficit de la balance des paiements. Ces programmes mis en œuvre par les pays africains ont-ils permis d’atteindre les objectifs recherchés ? Peut-on conclure à leur efficacité ? Sur ce point, une vive controverse sur l’efficacité des PAS : pour les uns, avec en tête le Club pour l’annulation de la dette du Tiers Monde, les PAS ne sont pas efficaces, ils sont improductifs ; pour les autres, bien appliqués, les PAS sont efficaces et productifs. Dans le cadre du présent travail, nous essayons de démontrer qu’à la lumière de l’expérience congolaise de 37 ans en matière des programmes d’ajustement structurel : - l’appropriation et le respect strict des politiques orthodoxes (inspirées du FMI) peuvent emmener les pays africains à des résultats positifs de leurs programmes, à un ajustement économique durable mais à court terme seulement ; - mais à long terme, la garantie pour la durabilité de la stabilité du cadre macroéconomique et des autres aspects positifs des programmes implique la mutation des structures économiques (d’inspiration de la théorie du développement autocentré et autodynamique) assurant au pays ou un ensemble économique des pays africains, un parapluie contre les chocs extérieurs, exogènes défavorables.