TRAVAIL PRATIQUE D’ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT ET PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SUR LA PREMIERE CONFERENCE DE PARIS DE 1981

Dans la seconde moitié des années 80, de nombreux PMA ont entrepris de profondes réformes

pour mener à bien la transformation structurelle de leurs économies intérieures afin de diminuer

ou de supprimer leurs déficits budgétaires et/ou de balance des paiements, de mieux utiliser leurs

ressources, d'encourager la mobilisation des ressources intérieures et d'accroître la contribution

de secteurs importants de l'économie au PIB. Plus de la moitié ont appliqué des programmes de

stabilisation et d'ajustement avec l'appui du FMI et de la Banque mondiale, et d'autres ont mené

des programmes de réforme en dehors du cadre du FMI. Ces programmes étaient essentiellement

axés sur une plus grande flexibilité des taux de change et sur des mesures de régulation de la

demande visant à assurer la discipline budgétaire et monétaire. Beaucoup de PMA ont en outre

adopté de vastes réformes sous l'égide de la Banque mondiale, en vue surtout d'améliorer

l'efficience des entreprises publiques, d'élargir le rôle du secteur privé dans l'économie intérieure

et de renforcer les secteurs directement productifs, en particulier l'agriculture, au moyen

d'incitations de prix. On a reconnu de plus en plus la nécessité de politiques Intérieures

judicieuses, y compris un cadre macro-économique stable et orienté vers la croissance et

l'utilisation accrue des signaux du marché, la préservation du milieu naturel et la création d'un

climat où l'initiative individuelle puisse s'épanouir, ainsi que la nécessité d'apports de ressources

extérieures soutenus, suffisants et prévisibles.

Enfin, à comparer les résultats chiffrés et théoriques des objectifs fixés lors de la première

conférence qui ont fait l’objet d’une évaluation à la deuxième conférence, nous pouvons dire que

les objectifs n’ont pas été atteint aux niveaux tant international que national.

Autres Détails