PERCEPTIONS DE LA POPULATION SUR L’UTILISATION DES RESEAUX DE TELECOMMUNICATION DANS LE PAIEMENT DES RANÇONS

La présente étude a porté sur « les perceptions de la population sur l’utilisation des réseaux de télécommunication dans le paiement des rançons cas des enlèvements dans la ville de Goma. » Partant de ce thème une question principale a été au centre de nos préoccupations : « Quelles sont les principales perceptions de la population sur l’utilisation des réseaux de télécommunication dans le paiement des rançons pour des enlèvements dans la Ville de Goma » ?

De cette question principale trois questions sont dégagées de manière suivante :

• Quelles sont les perceptions des populations sur les raisons qui poussent les kidnappeurs à choisir les réseaux de télécommunications comme moyen de transfert de rançons dans le cas des multiples enlèvements dans la Ville de Goma ?
• Quelles sont les perceptions des populations sur la non collaboration de ces réseaux de télécommunication avec les services de sécurité pour détecter et arrêter ces malfaiteurs ?
• Quelles sont les perceptions des populations locales sur les stratégies les mieux appropriées pour mettre fin à ce fléau dans la Ville de Goma ?

De ces questions spécifiques, les hypothèses suivantes ont été formulées :

• La généralisation du chiffrement ; le chiffrement des données stockées dans un espace distant ou sur un appareil saisi ; le chiffrement des communications électroniques ; la localisation des données la facilitation de communication, le moyen de transfert d’argent en termes des rançons seraient les raisons d’utilisations des réseaux de télécommunications par les kidnappeurs dans le cas des multiples enlèvements dans la Ville de Goma ; 
• La sécurité publique ; le secret des correspondances ; le libre établissement des réseaux et/ou fourniture des services de télécommunications ; le contrôle de l’application de la réglementation des télécommunications complicité avec les kidnappeurs l’irresponsabilité de l’Etat de s’ingérer dans la gestion des réseaux seraient les perceptions des populations sur la non collaboration des réseaux avec les services de sécurité ; 
• Les perceptions des populations locales sur les stratégies les mieux appropriées pour mettre fin à ce fléau dans la Ville de Goma seraient de la reformation et équipage de la police et le détachement scientifique et cyber criminalité, donation et affichage d’un numéro d’appel en cas de kidnapping, mais aussi et surtout une collaboration entre les réseaux de télécommunication avec les services de sécurité seraient les stratégies palliatives dans la perception des populations pour mettre fin à ce fléau. 

Dans l’objectif de tester ces hypothèses, deux designs ont été utilisés, il s’agit du design descriptif mais aussi du design évaluatif. Dans ce même ordre idée, soulignons que nombreuses méthodes et techniques ont concourus pour la réalisation de ce travail. Il s’agit de la méthode descriptive, la méthode analytique, la méthode historique ainsi que la méthode synthétique. Ces méthodes ont été soutenus par différentes techniques dont la technique d’analyse documentaire, la technique d’observation libre, la technique d’échantillonnage, la technique du questionnaire, la technique d’Interview.

Après les enquêtes sur terrain, les conclusions suivantes ont été ressorties : 

1. La première hypothèse a été confirmée dans la mesure où   384 personnes soit 100% des enquêtés ont affirmé que la non identification des auteurs d’enlèvement est un facteurs d’insécurité dans la ville de Goma.  La population enquêté reproche les réseaux ce qui suivent : 92 personnes soit 24% des enquêtés ont dit que les agents de sécurité ne s’impliquent pas réellement, 173 personnes soit 45,1% des enquêtés ont dit que les réseaux de télécommunications ne donnent pas les identités des ravisseurs, et 119 personnes soit 31,0% des enquêtés ont dit que les réseaux de télécommunications et les agents de sécurité sont indifférents. Et cette graphique 3 ressort que 24% des enquêtés ont dit que les réseaux de télécommunications préfèrent protéger leurs clients, 35,2% des enquêtés ont dit qu’ils ont peut être  des comptes à se rendre, 29,7% des enquêtés ont dit que les ravisseurs ont la couvertures des réseaux de télécommunication et 11,2% des enquêtés ont dit que les agents de sécurité sont parfois inactifs.
2. Pour le deuxième objectif de recherche, Apres avoir fait le test des hypothèses qu’il existe une complicité entre les réseaux de télécommunications et les Kidnappeurs alors que 143 personnes soit 37,2% des enquêtés désapprouvent cela., parmi les personnes qui affirment 114 personnes ont dit que les Kidnappeurs ont la couverture de ces réseaux de télécommunication car la couverture des clients entre dans la politique de la confidentialité, 127 pour eux réitère que les Kidnappeurs ont la couverture de ces réseaux car il semble qu’il existe un lien entre les kidnappeurs et ces réseaux. Et 152 enquêtés soit une équivalence de 39,6% ont signalé la mauvaise gouvernance par rapport à la question de savoir pourquoi les réseaux de télécommunication ne cherchent pas à collaborer avec les services de sécurités dans le cadre de la protection de la population ; alors que 100 enquêtés soit 26,0% ont signalé le manque de suivi des autorités politico administratif et enfin, la corruption a été indiqué par 132 enquêtés soit 34,4%.
3. La troisième hypothèse a été également confirmée en ce sens que dans le cadre stratégique d’amélioration   la sécurité et le démantèlement des réseaux des kidnappeurs dans la ville de Goma que par rapport aux stratégies politiques à mettre en place pour mettre fin au fléau dans la Ville de Goma, 85 enquêtés soit 22,1% ont proposé comme stratégie de faire appliquer la loi sur le réseau ; 49 enquêtés soit 12,8% ont proposé l’implication des autorités ; 131 enquêtés soit 34,1% ont dit de lutter contre la corruption ; renforcer le service de l'ordre pour la sécurité de l'intégrité du territoire a été proposé par 63 enquêtés soit 16,4% ; et enfin, 56 personnes enquêtés soit 14,6% ont signalé le renforcer le suivi  du service qu'offre les réseaux de télécommunication. Et   22 enquêtés soit 5,7% ont proposé comme stratégie administratifs de faire appliquer la loi 105 enquêtés soit 27,3% ont dit de faire payer les amandes aux réseaux qui ne satisfait pas les clients ; 98 enquêtés soit 25,5% ont proposé de partager les informations des kidnappeurs ; et enfin, 159 soit 41,4% ont signalé de renforcer l'identification des utilisateurs de téléphones. Ensuite  139 personnes enquêtés soit 36,2% ont proposé comme stratégie communautaire de collaborer avec les autorités sur le fonctionnement de réseau de télécommunication ; alors que 32 répondants soit 8,3% ont signalé la création de shops connues pour la vente de Sim carte et l'identification automatique ; 132 enquêtés soit 34,4% ont signalé comme stratégie de dénoncer les irrégularités de réseaux de télécommunication ; 17 personnes soit 4,4% ont signalé de participer à la mise en œuvre du stratégie ; renforcer la sécurité sur le territoire national a été proposé par 64 enquêtés soit 16,7%.  Enfin 58,6% des enquêtés ont proposé le renforcement de la collaboration entre la population et les autorités et 41,1% ont proposé de sensibiliser la population pour se faire identifier.

La question relative aux perceptions de la population sur l’utilisation des réseaux de télécommunication dans le paiement des rançons cas des enlèvements dans la ville de Goma reste donc un champ d’investigation très alambiquée qui ne peut être épuisé dans ce modeste travail. Ainsi, il va sans signaler que des études encore beaucoup plus fouillées pourront appréhender d’autres aspects du concept qui n’ont pas été abordés.

Autres Détails

Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme de licence en Gestion de Développement Directeur : CT. KASUKA KALABA Eric Encadreur : CT. Emmanuel BAGUMA

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