l’importation de maïs et la mobilisation des recettes douanières. Cas de la DGDAM/Katanga

Nous voici au terme de notre travail scientifique qui porte sur l’importation de maïs et la mobilisation des recettes douanières. Cas de la DGDAM/Katanga C’est pour des raisons pragmatiques ou empiriques que notre choix était porté sur la DGDA/Katanga comme notre champ d’investigation. Après avoir parcouru la revue de littérature en cherchant les différentes études théoriques et empirique notre question de recherche été formuler en ces termes :  Pourquoi l’importation de maïs ne permet pas à la DGDA/Katanga de mobiliser les recettes douanières ?  Quels sont les facteurs qui expliquent la faiblesse de l’importation de maïs dans la mobilisation des recettes douanières ? L’hypothèse retenue était la faiblesse de l’importation de maïs dans la mobilisation des recettes douanières seraient expliquées par les déterminants ci-après : l’inefficacité des recettes à la DGDA, l’incapacité de l’Etat dans la couverture des dépenses publiques, le faible salaire des agents de la DGDA, la fraude et l’évasion, la faiblesse dans la gestion des régies financières dans la province du Haut-Katanga et la conjoncture économique qui ne sera pas bonne suite l’insuffisance des ressources financières suffisantes. L’analyse de contenue et le diagramme d’ISHIKAWA nous ont aidé à analyser les données. Les résultats de cette étude montrent que les facteurs qui expliquent la faiblesse de l’importation de maïs dans la mobilisation des recettes douanières ne résultent pas uniquement d’un défaut d’allocation de facteurs de production mais de l’efficacité selon la théorie développée par LEIBENSTIN ; 1978. Les facteurs qui expliquent la faiblesse de l’importation de maïs dans la mobilisation des recettes douanières figure principalement : l’insatisfaction de salaire 22% suivi du phénomène intouchable 16%, l’incapacité de l’Etat dans la couverture des dépenses publiques 16%, la fraude et l’évasion 13%, la décision politique 13%, l’inefficacité des recettes à la DGDA 10% et le faible salaire des agents de la DGDA 10%. Ces Résultats confirment les Hypothèses. Néanmoins cette étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives dans le futur : - Du point de vue méthodologique, cette étude se limite à l’approche quantitative et l’approche qualitative avec les entretiens semi directifs et la recherche documentaire. Nous pensons que d’autres recherches plus approfondies peuvent enrichir nos résultats en faisant les études longitudinales. - Du point de vue théorique, cette étude s’est inspirée à la théorie contextualiste et la théorie de contingence, elle peut être complétée par la théorie de jeu d’acteur pour comprendre les interactions entre les différentes parties prenantes. - Du point de vue de l’analyse, cette étude a utilisé l’analyse de contenue et le diagramme d’ISHIKAWA et d’autres chercheurs peuvent l’enrichir en utilisant la chaîne de valeur portée pour la mobilisation des recettes douanières a la DGDA/Katanga.

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