Ce contenu est entièrement accessible après abonnement à la bibliothèque

la douane congolaise et la maximisation des recettes douanières ». Cas de la DGDA/Katanga.

Par MUKANDJILA MPANDA OBED • Bibliothèque : Bibliothèque PubliqueDouane • TFC • 2021-12-17 • 241 vue(s)

CONCLUSION GENERALE Cette étude est intitulé « la douane congolaise et la maximisation des recettes douanières ». Cas de la DGDA/Katanga. Pour entreprendre cette étude, nous sommes parti de l’observation selon laquelle la DGDA/Katanga n’arrive pas à atteindre ses objectifs en termes des recettes. C’est-à-dire les assignations ne sont pas égales à la réalisation durant la période de notre observation soit de 2017 à 2020. Et nous nous sommes posé la question de savoir : Pourquoi la douane ne maximise-t-elle pas les recettes douanières ? Après avoir parcouru la revue de littérature, en cherchant des différentes explications théoriques et empiriques sur la question et en incluant les approches théoriques qui cadrent avec l’objet de l’étude, notre question de recherche était construite de la manière suivante : Quels sont les facteurs qui expliquent la faiblesse de la douane congolaise dans la maximisation des recettes douanières ? L’hypothèse retenue était que les facteurs qui expliquent la faiblesse de la douane dans la maximisation des recettes douanières sont d’ordre contextuel et contingent c a d ces facteurs sont endogènes et exogènes il s’agit de le manque de bon paiement des besoins des salariés, la corruption, le manque de formation des agents de douane et cadre pour leur remise à niveau, la fraude, la fragilité de nos frontières car il ya pas des surveillances dont tout peut se faire, manque du civisme fiscal de la part des opérateurs économiques, l’implication des autorités politiques et administratives, la présence des plusieurs services œuvrant à la frontière et manque des outils fiables de vérification. Pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche quantitative et l’approche qualitative avec les entretiens semi directifs et la recherche documentaire, l’analyse de contenu et le modèle d’Ishikawa nous ont servi à analyser les données, le résultat de cette étude montre que certaine faiblesse ne pas uniquement d’un défaut d’allocation des facteurs de production mais de l’inefficience x de manager des entreprises publiques et privées selon la théorie développée par LEIBENSTEIN (1978). Nous confirmons que les facteurs qui expliquent la faiblesse de la douane dans la maximisation des recettes douanières seraient d’ordre contextuels et contingents c’est-à-dire ces facteurs sont endogènes et exogènes. Il s’agit de l’incivisme fiscale 35% suivi de faible salaire des agents dans les régies financières 27%, manque de répertoire fiable 19% et la faiblesse dans le mécanisme de contrôle à la DGDA/Katanga 19%. Néanmoins, notre étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives de la recherche dans le futur. - Du point vu méthodologique, notre étude se limite à l’approche mixte avec les entretiens et la recherche documentaire. Nous pensons que d’autres chercheurs peuvent l’enrichir en utilisant la démarche plus approfondie en faisant les études longitudinales ; - Du point de vue théorique, cette étude s’est inspirée à la théorie douanière de droit d’entrée et peut être complétée par la théorie contextualiste et la théorie de jeux d’acteurs pour comprendre les interactions entre les différentes parties prenantes. - Du point de vue de l’analyse, nous avons utilisé le modèle SWOT et l’analyse PHESTEL. D’autres chercheurs peuvent l’enrichir en utilisant la chaine des valeurs pour la faiblesse de la douane dans la maximisation des recettes douanières.


Autres Détails


Créer un compte ou Connectez-vous   pour obtenir le contenu

Partager

Commentaires (0)

Créer un compte ou Connectez-vous   pour commenter

Aucun commentaire pour l'instant

Contenus relatifs