La part de l'IPR dans les recettes globales mobilisées par la DGI/Butembo de 2009 à 2019

Au terme de cette étude portant sur « la part de l’IPR dans les recettes mobilisées par la DGI-Butembo de 2009 à 2019 ». L'actualité sociale du pays est dominée par des revendications de toutes sortes réclamant à l'Etat de réhabiliter les infrastructures de base, d'augmenter les salaires de différents agents de la Fonction Publique (magistrats, enseignants, médecins, fonctionnaires,…). Pour répondre à ces revendications l'Etat doit mobiliser davantage des ressources ; parmi lesquelles les recettes fiscales par la DGI. C’est pourquoi nous sommes partis des interrogations suivantes : Comment évolue la mobilisation des recettes globales de la DGI-Butembo ? Quelle est la tendance des recettes de l’IPR mobilisées par la DGI-Butembo ? Quelle est la part de l'IPR dans les recettes mobilisées par la DGI-Butembo pendant l'exercice allant de 2009 à 2019? Pour bien mener cette étude, les hypothèses de recherche suivantes ont été émises: Il est probable que la mobilisation des recettes globales de la DGI-Butembo évolue en dent de scie et d’une manière décroissante; La tendance des recettes l’IPR, mobilisées par la DGI-Butembo, serait décroissante. Il semble que la part de l’IPR, dans les recettes mobilisées par la DGI-Butembo, soit moins significative. Généralement, notre travail s’était assigné comme objectif d’évaluer la part de l’IPR dans les recettes globales de la DGI-Butembo. De par la structure, ce travail a porté sur 2 chapitres, mis à part l’introduction générale et la conclusion générale : le premier chapitre a porté sur la revue de la littérature et définition des concepts et présente le milieu d’étude le second chapitre présente le cadre méthodologique et porte sur la présentation, l’analyse des données et interprétation des résultats obtenus par des brefs commentaires. Pour la vérification de ces hypothèses, une méthode a été employée. : La méthode déductive secondée par des techniques documentaire, statistique et l’interview structurée. De par l’analyse relative avec l’évolution des recettes globales de la DGI-Butembo pour la période en étude a montré les recettes évoluant en dent de scie et avec une tendance décroissante. Cette évolution décroissante avec le temps a été expliquée par la droite où la pente « a » négative. Ce modèle en est que Y=-45500360x+941826008. C’est ainsi que la première hypothèse du travail a été confirmée. Quant à ce qui est de la tendance des recettes de l’IPR, la deuxième hypothèse selon laquelle la tendance de l’IPR serait décroissante où la droite Y=-14986895x+354966329 du modèle a fait sortir une pente négative. Ce qui a poussé à confirmer cette hypothèse. En ce qui est de la détermination de la part de l’IPR dans les recettes globales de la DGI pour la période en examen, il s’est avéré que l’IPR a contribué à 39,63%, soit un montant de 2 915 494 520,97 francs congolais pour 7 357 062 334,57 francs congolais de recettes globales pour 5 ans. Pour vérifier la troisième hypothèse selon laquelle : « la part de l’IPR serait moins significative dans les recettes globales de la DGI pour la période en étude », il a été question de passer le test du coefficient de corrélation pour apprécier la relation entre les deux variables. Apres le test, le résultat ont prouvé qu’il y une liaison significative entre les deux variables. Ce qui a amené à dire qu’il y a une forte relation entre les deux variables, et infirmer la troisième hypothèse. Nous ne prétendons pas avoir fini l’exploitation de notre thème de recherche. Au futurs chercheurs qui nous emboîteront les pas d’orienter leurs recherches sur les stratégies de mobilisation des recettes fiscales par les régies financières.

Autres Détails

Travail défendu en vue d'obtention du titre de gradué en sciences économiques à l'université officielle de Ruwenzori. Directeur: Professeur Muhindo Kibwana Innocent; Encadreur : Doctorant Mbusa Mulendu Jean-Bosco