le trafic d’influence et maximisation des recettes douanières . Cas de la DGDA/Katanga

Cette étude est intitulé « le trafic d’influence et maximisation des recettes douanières ». Cas de la DGDA/Katanga. Pour entreprendre cette étude, nous sommes partis de l’observation selon laquelle Bon nombre des congolais se font passer pour des frères ou collaborateur directs de certaines autorités généralement en recevant des biens en nature ou en espèce avec la promesse de protéger ou de favoriser les intérêts d’une personne ou d’une entreprise. Cette pratique constitue une infraction punissable par la loi, il s’observe que ses trafics ont été développé dans un cadre plus large à un niveau qui nous amène de constater que c’est devenu des fraudes fiscales bien cordonnées et structurées accompagnées par des éléments extérieurs abusivement appelés au niveau de la frontière transporteurs ou déclarants. Et nous nous sommes posé la question de savoir : pourquoi la DGDA/Katanga n’arrive pas à mettre fin au trafic d’influence pour maximiser les recettes douanières ? Après avoir parcouru la revue de littérature, en cherchant des différentes explications théoriques et empiriques sur la question et en incluant les approches théoriques qui cadrent avec l’objet de l’étude, notre question de recherche était construite de la manière suivante : Quels sont les facteurs qui ne permettraient pas à la DGDA/Katanga de mettre fin au trafic d’influence pour faciliter la maximisation des recettes douanières ? L’hypothèse retenue était que De ce fait, partant de ce point de vue, nous pensons que les éléments qui ne permettent pas à la DGDA/Katanga de mettre fin au trafic d’influence pour maximiser les recettes douanières seraient d’ordre contextuel et contingent. C’est à dire ces facteurs seraient endogènes et exogènes. Il s’agit de : le tribalisme au sein de la DGDA/Katanga, le manque des méthodes de contrôle efficaces, la fraude douanière, le faible salaire, l’égoïsme de la part des agents de fisc et l’incivisme fiscal, la décision politique qui juxtaposées à la décision de gestion des toutes régies financières, la faiblesse de l’Etat congolais et les phénomènes intouchables. Pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche quantitative et l’approche qualitative avec les entretiens semi directifs et la recherche documentaire. L’analyse de contenu et le modèle d’Ishikawa nous ont servi à analyser les données. Le résultat de cette étude montre que certaine trafic d’influence qui se passe à la DGDA/Katanga ne pas uniquement d’un défaut d’allocation des facteurs de production mais de l’inefficience x de manager des entreprises publiques et privées selon la théorie développée par LEIBENSTEIN (1978). Nous confirmons que l’incivisme fiscale 35% suivi de faible salaire des agents dans les régies financières 27%, manque de répertoire fiable 19% et la faiblesse dans le mécanisme de contrôle à la DGDA/Katanga 19% sont à la base de l’augmentation de trafic d’influence a la DGDA/Katanga par conséquences l’inefficacités des recettes douanières est constatée. Néanmoins, notre étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives de la recherche dans le futur. - Du point vu méthodologique, notre étude se limite à l’approche mixte avec les entretiens et la recherche documentaire. Nous pensons que d’autres chercheurs peuvent l’enrichir en utilisant la démarche plus approfondie en faisant les études longitudinales ; - Du point de vue théorique, cette étude s’est inspirée à la théorie douanière de droit d’entrée et peut être complétée par la théorie contextualiste et la théorie de jeux d’acteurs pour comprendre les interactions entre les différentes parties prenantes. - Du point de vue de l’analyse, nous avons utilisé le modèle SWOT et l’analyse PHESTEL. D’autres chercheurs peuvent l’enrichir en utilisant la chaine des valeurs pour l’efficacité des recettes suite à l’augmentation de trafic d’influence a la DGDA/Katanga.

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