UTILISATION DES MÉTHODES DE PLANIFICATION FAMILIALE À TSHUMBE
Par Antoine DIKOKE OLEKO DJAMBA • Bibliothèque : REVUE M.E.S RIDS • Science infirmière • Article • 2023-05-09 • 117 vue(s)
Résumé Une investigation descriptive transversale avec un échantillonnage probabiliste a été réalisée du 04 novembre au 10 mars 2020. Les informations ont été collectées chez 123 femmes à l’âge de procréation à Tshumbe, province du Sankuru, en République Démocratique du Congo (RDC). À l’issue de l’analyse, les résultats suivants ont été enregistrés : les femmes du niveau d’études secondaires ont présenté une proportion de 35,8% d’enquêtées ; parmi les enquêtées 69,9% sont mariées ; la proportion des sans-emplois est de 62,6%, et 71,5% d’entre elles ont des enfants ; 78,9% des femmes ont les informations sur les MPF et ces informations sont souvent données dans des structures sanitaires ; 96,9% d’enquêtées ont reconnu avoir utilisé au moins une MPF dont 51,5% utilisent régulièrement et le contraceptif le plus utilisé est le préservatif (84,5 %). Il y avait une relation statistiquement significative entre l’utilisation des MPF et le statut économique, ( 2 = 4,6 ;𝑝 = 0,030), il a été également établi une liaison statistiquement significative entre l’utilisation des MPF et le niveau d’études, ( 2 = 23,5 ;𝑝 = 0,005). Enfin, l’utilisation des MPF est associée à la parité, à la gestité, et au fait d’avoir les enfants, toutes leurs valeurs 𝒑 <0,05. L’amélioration des conditions socioéconomiques, culturelles des femmes à l’âge de procréation pourrait augmenter l’utilisation des MPF.
Autres Détails
Antoine DIKOKE OLEKO DJAMBA
Chef de Travaux, ISTM-Tshumbe
Louise ODUNGOLA LETSHU
Norbert-Daniel LOHOHOLA OKITAWONGO
Emile LONGE TAWONYA
LOKALOKOLA KATAKO
Jean ATHEPA wa LOKOTO
Albert NDJATE OKITEKE
(Tous) Assistants, ISTM-Tshumbe
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