DE L’APPLICATION DE LA DISCIPLINE ET SES RETOMBÉES DANS LA BONNE MARCHE D’UNE ÉCOLE PRIVÉE AGRÉE. Cas du Complexe Scolaire Amour Divin (tshumbe Sainte Marie)

Résumé L’école est un milieu qui a pour sujet l’enfant à éduquer, une personne immature, versée dans le bain de l’erreur et qui doit être soumis à certaines contraintes pour son épanouissement. Aujourd’hui, avec la mentalité qu’affichent bon nombre d’enfants rend incertain le consensus sur la discipline. Aussi, la coercition et les contraintes sont-elles devenues monnaie courante en vue de faire appliquer des règlements collectifs. Quoi qu’il en soit, la discipline dans un établissement scolaire vise avant tout la moralisation de l’enfant en vue de sa conformité à une norme commune : telle est la fonction sociale de l’école en République Démocratique du Congo. En effet, il est impossible de faire fonctionner une classe et moins encore une école entière sans un minimum de silence dans les rangs ou durant les leçons, c’est-à-dire sans minimum de discipline au sein du personnel. Aussi, une bonne organisation de la discipline s’avère-t-elle indispensable pour le suivi de la situation des élèves. De ce point de vue, à chaque institution correspond une conception particulière de la discipline. Dans une école qui est censée hébergée une pléthore d’élèves qui sont capables de commettre une énormité de manquements (injure de l’autre, situations des batailles, arrivée tardive, absence, sorties intempestives, immoralité, etc.) L’application judicaire des conditions d’une bonne discipline au sein d’une école doit se fonder sur l’application du règlement d’ordre intérieur, car souvent les élèves sont traités en fonction du rang social de leurs parents alors que l’élève fournit un bon rendement lorsque l’ordre, la discipline et l’harmonie se manifestent constamment au sein d’une institution scolaire.

Autres Détails

Jean-Pierre Lokombe Lotola
Assistant, Faculté de Psychologie et Science de
l’Éducation
Université Notre Dame de Tshumbe (Sankuru)