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L’ECOLE MATERNELLE KINOISE, UN TERREAU FERTILE A LA DECULTURATION ET AU DESAPPRENTISSAGE LINGUISTINGUE DES ENFANTS

Par Jean Gilbert MBAKAMA MINGASHANGA • Bibliothèque : REVUE M.E.S RIDSScience de l'éducation • Article • 2023-05-11 • 182 vue(s)

Résumé Lire, écrire et compter ont été présentés comme les finalités de l’apprentissage scolaire de base1. C’est, certes, ce que les parents attendent de l’école. Mais qu’en est-il alors du médium scolaire, véhicule de ces trois compétences cognitives susdites ? N’est-ce pas développer des savoirs, des savoirfaire, des savoir-être en matière des compétences en langues d’enseignement ? En effet, les classes de maternelle sont, à notre avis, des chantiers où l’enfant doit apprendre à prendre sa place, à affirmer son identité, à construire sa personnalité par les compétences aussi bien linguistiques que cognitives dans sa langue maternelle. Jusqu’à présent, l’apprentissage de ces compétences a été inexistant dans la formation scolaire de la petite enfance en RD. Congo en général, et dans la Ville-Province de Kinshasa, en particulier. En principe, les élèves ne pouvaient être initiés à la langue française que s’ils avaient préalablement effectué le début de leur scolarité dans leur langue première2. L’école doit utiliser, pour le développement du langage chez les enfants, des langues parlées sur le territoire national, en l’occurrence celles qui sont les langues maternelles de certains élèves avant d’initier ces derniers au français, ‘’langue de l’école’’. Mots-clés : école maternelle kinoise, terreau fertile, déculturation, désapprentissage linguistique, enfant Abstract


Autres Détails

Jean Gilbert MBAKAMA MINGASHANGA
Chef de Travaux, Doctorat, Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
Université de Kinshasa


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