LA MOTIVATION DU PERSONNEL ET SON IMPACT SUR LA PRODUCTIVITE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE CAS DE LA SNCC
Par RACHEL MUSAU KALALA • Bibliothèque : Bibliothèque Publique • G.R.H • TFC • 2021-12-16 • 2919 vue(s)
CONCLUSION GENERALE Ce modeste travail de fin de cycle de graduat que nous avons l’honneur de présenter, est le fruit d’une recherche menée sur la société Nationale des Chemins de Fer du Congo pendant la période allant de l’an 2013 jusqu’à l’an 2017. Il a essentiellement porté sur « LA MOTIVATION DU PERSONNEL ET SON IMPACT SUR LA PRODUCTIVITE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE CAS DE LA SNCC ». Pour harmoniser l’agencement des idées et concilier avec nos lecteurs, ce travail comprend trois chapitres hormis l’introduction et la conclusion générale. Le premier intitulé cadre conceptuel et théorique, le deuxième quant à lui s’occupe de la présentation du champ d’investigation : la société nationale de chemin de fer du Congo, le troisième aborde la question de la motivation du personnel et son impact sur la productivité de la SNCC. La problématique autour de laquelle nos investigations ont tourné se résume en une question celle de savoir : - Quel est l’état de la motivation du personnel à la SNCC ? et quelle est sa part contributive sur la productivité de cette entreprise ? A cette question les propositions de réponse ont été reformulées sont celles affirmatives selon lesquelles certains symptômes constitueraient les causes fondamentales de la baisse de la production et de la contre-performance de la SNCC. Ainsi, ces contre-performances seraient liées à plusieurs facteurs tels que : le vieillissement de l’outil de production, de l’improductivité de son personnel, les arriérés des paiements de salaires de la société envers les travailleurs et le retard ou le non paiements des salaires régulièrement (voir quatre, cinq à six mois par an). Ce qui est à la base de la baisse de la productivité du travail. Le temps moyen pour acheminer la marchandise d’une gare à une autre n’est pas satisfaisant (trop long) pour le client, qui préfère la route plutôt que le train au vue de la sécurité qui n’est pas du tout rassurante. Cette dernière est en chute pour raison de motivation car les corcis (corps de surveillance) préfèrent s’intéresser aux actions qui leurs permettent de renflouer leurs empoches plutôt de sécuriser les biens des clients. De plus en plus les clients se retirent, le nombre des courses par jours des trains diminue et le chiffre d’affaires suit le rythme ; et est soutenu par le comportement des travailleurs qui préfèrent empocher des montants plutôt que de laisser les clients payer par la voie normale. Ainsi, le renouvèlement de la confiance dans le personnel est la condition première et incontournable pour faire face à ce problème. Il s’agit de faire recourir à la gestion des ressources humaines par la motivation (en octroyant à ses salariés des rémunérations efficientes) et le renouvellement de son outil de production. Ce qui augmentera la productivité marginale du travail et par la même la production que l’on peut saisir par le chiffre d’affaires. Pour la vérification de ces hypothèses, nous avons utilisé la méthode statistique et comparative. Ces méthodes ont été servies par les techniques documentaires et d’interview participative. En effet, après analyse et traitement des données chiffrées, nos hypothèses ont été affirmées et nous sont arrivés aux conclusions selon lesquelles la motivation au sein de la SNCC est dans un état de précarité, état qui influe et traduit une tendance strictement baissière et peu vacillante de la productivité durant notre période sous étude. En outre, le recours à la gestion des ressources humaines est l’une des pistes de solution pour sortir du chantier de la situation actuelle de la SNCC; et cela en palliant les symptômes évoqués dans notre problématique tout en tant procéder aux différentes actions comme : renouveler son outil de production, rajeunir son personnel, acquérir des appareils modernes pour assurer l’entretien de ses locomotives,... ainsi ces actions seront sujettes et permettront d’assurer une bonne motivation du personnel qui à son tour aura une influence positive sur sa productivité. Loin de nous l’intention d’avoir réalisé un travail exclusif, le champ d’investigation dans le domaine reste ouvert à tout chercheur et nous espérons que les camarades qui vendront après nous, pourraient nous compléter
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