Éthique de pilotage pour la pérennité d’une organisation associative : une expérience de 20 ans de travail de la Chaire de Dynamique Sociale

Parmi les causes qui écourtent l’existence de nombreuses organisations, en général, et celles des associatives, en particulier, on peut citer en bonne place, la défaillance du gestionnaire. Car, la réalisation d’un objet social requiert une direction qui a la double charge : d’abord, au niveau interne, dans la conduite de la structure sous toutes ses dimensions et, ensuite, la charge de représentant auprès des tiers étant donné que toute organisation obéit aux principes des interactions, de coopération et d’échange. Ainsi qu’on le voit, tous ces deux rôles ne peuvent être joués efficacement que lorsque le gestionnaire, au-delà des qualités intellectuelles, fait montre des vertus qui inspirent les qualités éthiques et managériales. C’est à ce prix qu’une organisation associative peut se mettre à hauteur et, partant, de promouvoir au travers de son gestionnaire, des valeurs déontologiques qui attestent de son degré élevé de conscience face à ses responsabilités à l’endroit de tous les membres, mais aussi face à tous ses collaborateurs externes. A travers la présente réflexion, nous nous proposons de procéder au dévoilement de tous les facteurs de succès de la Chaire de Dynamique Sociale (CDS) et qui reposent entre autres, sur une éthique de pilotage assez avérée mise en branle par sa direction, mais surtout dans la façon dont celle-ci prend en main l’ensemble des responsabilités en tant qu’organisation associative sans but lucratif.

Autres Détails

René Nzee Soke
Chef de Travaux, Sociologie
Université de Kinshasa

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