DIFFUSION DES IMAGES OBSCENES PAR LA MUSIQUE POPULAIRE ET LA DEPRAVATION DES MOEURS DES HABITANTS DU QUARTIER NDOSHO EN VILLE DE GOMA
Par BAUMA LUANDA Moise • Bibliothèque : Bibliothèque Publique • S.I.C • Mémoire • 2023-10-19 • 291 vue(s)
La présente étude porte sur : « la diffusion des images obscènes par la musique populaire et la dépravation des mœurs des habitants du quartier Ndosho en ville de Goma ». Elle s’est assignée comme objectif d’expliquer comment la diffusion des images obscènes pourrait avoir une incidence sur la dépravation des mœurs. Pour répondre à cela nous nous sommes posé les questions suivantes :
Comment la diffusion des images obscènes par la musique populaire a-t-elle l’influencé la dépravation des mœurs des habitants du Quartier NDOSHO ?
Quels sont les facteurs qui ont conduit à l’accélération de la dépravation des mœurs consécutives à la diffusion des images obscènes dans la musique populaire au Quartier NDOSHO ?
Quelles sont les conséquences de la diffusion des images obscènes sur les valeurs et comportements des habitants du Quartier NDOSHO ?
Que faire pour qu'il y ait une amélioration dans la relation entre la diffusion des images et le respect de mœurs en contexte du Quartier NDOSHO ? Après les enquêtes sur terrain les résultats ont montré ce qui suit :
Globalement c’est la diffusion des images obscènes qui a conduit à la dépravation de mœurs, principalement, 70,2% des enquêtés du quartier préfèrent suivre la musique populaire (mondaine) et 40,6% des enquêtés visionnent la musique populaire au moyen de poste téléviseur, 51% visionnent par le moyen de téléphone portable, 8,3% visionnent par le moyen de baladeur (ordinateur).
La diffusion des images obscènes par la musique populaire pousse à l’immoralité (débauche) selon 95,8% des enquêtés. La tendance à la dépravation qu’entraine la diffusion des images obscènes par la musique populaire sur les mœurs à l’obsession sexuelle selon 51% des répondants, à la sexualité précoce 32,3%, au harcèlement sexuel 10,4%, à la prostitution 5,2% et à la violence sexuelle1%. Il ressort clairement que la diffusion des images obscènes par la musique populaire crée un environnement d’hyper sexualisation sociale selon 86,5% et 13,5% des enquêtés successivement l’indécence vestimentaire, le nudisme comme indicateurs remarqués dans un environnement d’hyper sexualisation.
Les résultats du test de corrélation ont prouvé qu’il existe une relation entre la diffusion des images obscènes par la musique populaire et la dépravation des mœurs qui s’évalue à 75% entre les thèmes les plus développés dans la musique populaire et l’attestation dépravante des mœurs et l’incidence des images obscènes qui peut être évaluée à 86,5%, de même entre les thèmes les plus développés par la musique populaire et la catégorie de la population la plus attirée par cette musique qui s’évalué à 63,5%.
Nous avons proposé 4 axes d’orientation stratégiques : sensibilisation des habitants sur les dangers de la dépravation des mœurs par la diffusion des images obscènes par la musique populaire, implication des autorités dans le processus de lutte contre les antivaleurs et l’immoralité dans les médias, renforcement de l’éducation éthico-morale au sein des ménages des habitants, implication des responsables des ménages et d’autres acteurs de la société civile dans la promotion de bonnes mœurs.
Autres Détails
Travail présenté et défendu en vue de l’obtention de Diplôme de Licence en Gestion de développement Directeur : PROF NZABANDORA NDI MUBAZI
Encadreur : CT BALEMBA
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